Notre salle de réunion
Pour vos Réunions, Séminaires, Formations, Recrutements...
Nous vous proposons un espace chaleureux, atypique, et convivial .
(Wifi, paperboard, écran TV pour diffusions de documents...)
C'est dans un lieu chargé d'histoire que nous vous accueillons.
Le Hot club de Lyon et le Boulevardier une longue histoire...
A Lyon en 1948, une bande d’étudiant des Beaux-Arts et du Lycée du Parc, fous de Be Bop, un style neuf élaboré au Minton’s de Harlem par Gillespie et Parker, font le « bœuf » dans une maison des jeunes (aujourd’hui disparue) de la rue des Marronniers.
Avec la complicité de journalistes du Progrès, la bande de Zazous s’installe ensuite dans les sous-sols du Café Bellecordière, dans la rue du même nom, à quelques mètres des rotatives du quotidien.
Pendant les vacances de l’été 1948, pour soutenir l’évolution du jazz et saluer l’avènement du bop, Henri Gautier, Henri Devay et Raoul Bruckert déposent les statuts d’un nouveau « Hot Club de Lyon » après avoir obtenu la dissolution officielle de celui de 1940.
Duke Ellington en devient rapidement le président d’honneur.
La cave de la rue Bellecordière subit régulièrement les caprices du Rhône.
Quand Sydney Bechet est de passage il lui arrive de jouer les pieds dans l’eau.
Boris Vian, Juliette Gréco, Miles Davis, Charles Delaunay rendent également visite aux Zazous de Lyon.
En 1951, le Hot Club de Lyon se déplace dans les sous-sols d’un autre bar de la presqu’île au 5, rue de la Fromagerie 69001 (l’actuel hôtel le Boulevardier).
A l’aube des évènements de mai 68, le propriétaire des lieux contraint les musiciens à trouver refuge chaque fin de semaine au premier étage d’une auberge de la rue Royale (en face du restaurant : la Mère Brazier).
Parallèlement le Hot-Club de Lyon organise des concerts prestigieux sur les grandes scènes lyonnaises (Opéra de Lyon, Palais d’Hiver...), recevant entre autres Louis Armstrong.
En 1979, la boucle est bouclée 28 ans après le Hot Club regagne la cave du
5, rue de la Fromagerie. (Le Boulevardier)
En mars 1980, Michel Petrucciani donnait son premier concert à Lyon, au Boulevardier !
En 1981, nouveau rebondissement . L’association de bénévoles transporte une fois de plus ses pénates sous d’autres voûtes, au 26 rue Lanterne, où dorénavant elle demeure.
Aujourd’hui, le Hot Club de Lyon favorise toujours l’émergence de nouveaux artistes tout en produisant les orchestres de la scène internationale. Les musiciens d’aujourd’hui fourniront l’histoire de demain.